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vendredi 7 janvier 2011

Le Bouledogue Français

Origine du Bouledogue Français

Bien  qu’il n’en soit pas complètement certain, nos petits Bouledogues sont probablement de lointains parents du Bulldog Anglais.

Ils trouvent, comme tous les molossoïdes, leurs origines profondes dans les Molosses de l’Empire Romain ainsi que les Alans du moyen âge.

Mais c’est surtout au 19ème siècle que des éleveurs Parisiens passionnés, font leur sélection à partir de plusieurs races afin d’obtenir de petits chiens robustes très utiles dans les boucheries parisiennes pour lutter contre les rats.

D’abord utilisé comme ratier, il devient ensuite le compagnon des cochers de Paris qui le font ainsi connaître à leur clientèle aisée et lui ouvre les portes de la bourgeoisie.

Le premier club de race ouvre en 1880 et suit alors de près la
première inscription au registre en 1885. Le premier standard est établi en 1898. Alors qu'il gagne sa place dans le monde cynophile , il gagne également le cœur de nombreux artistes comme par exemple Colette.

Dès le début du 20ème siècle ce petit chien, pourtant issu des couches les plus pauvres de la population, devient la coqueluche des femmes de la haute société et connaît un véritable succès en France,  mais également dans les autres pays d’Europe où il est convoité par l’Aristocratie,  la Royauté Anglaise et l’Empereur de Russie.

Parallèlement il séduit également les couches populaires et en particulier les férus de combats de chiens car à cette époque le Bouledogue n’avaient pas encore acquis son caractère de chien de compagnie et possédait encore la ténacité des molossoïdes dont il était issu.

Ce succès perdure jusqu’à la seconde guerre mondiale puis le Bouledogue Français se fait rare au point quasiment de disparaître. Ce n’est que grâce à la ténacité d’éleveurs passionnés qu’il revient aujourd’hui sous les feux de la rampe.

Caractère du Bouledogue Français

Joyeuxcâlin et joueur, le Bouledogue Français est un chien « pot de colle » qui a besoin de la présence de son maître.

S’il peut supporter son absence quelques heures il est plus difficile de le laisser seul des jours entiers mais heureusement sa petite taille permet de l’emmener partout où il est possible afin qu’il ne soit pas malheureux.

Il adore les enfants et jouera volontiers avec eux sans jamais montrer une once d’agressivité. D’ailleurs s’il aboie parfois pour signaler l’arrivée d’un étranger, le vrai Bouledogue, bien éduqué, ne mordra jamais un humain. L’agressivité est une tare pour cette race.

Etant une race dominante, l’éducation est une question primordiale car dès son plus jeune âge, il testera les limites laissées par son maître.

Une éducation trop laxiste pourrait avoir de mauvaises répercutions sur la vie de tous les jours. « être ferme mais sans brusquer » voilà la devise d’une bonne éducation , car le Bouledogue peut facilement se braquer face à une éducation trop « agressive », alors qu’au contraire une fermeté bien dosée dans la voix lui permettra d’incorporer rapidement et facilement les règles de la maison.

C'est un chien qui aboie rarement, il fera un minimum de garde mais ce n’est pas son occupation première… ce qu’il aime c’est être câliner par son maître et se dépenser un peu tout les jours.

Lorsqu’on a eu un Bouledogue dans sa vie, on ne peut plus se passer de sa compagnie.

Santé du Bouledogue Français

 

Contrairement à de nombreuses autres races, il ne possède aucune tare génétique récurrente.

Concernant les maladies oculaires : on rencontre très rarement l’ectropion ou l’entropion. Le plus souvent  les conjonctivites et ulcérations de la cornée sont provoquées par le distichiasis c'est-à-dire par des cils mal placés qui frottent sur la cornée. Mais là encore ce dernier cas se rencontre rarement.

Concernant les oreilles, nos petits Bouledogues ont la chance de les porter naturellement droites ce qui en limite les infections, cependant elles doivent faire l’objet d’un entretien régulier. Il peut souffrir d’otites internes ou externes. Là encore les maladies chroniques ou génétiques de l’oreille se rencontrent rarement chez les Bouledogues sélectionnés avec soin.

Concernant les maladies du squelette, elles sont très rares également. Etant une race légère, la dysplasie est rare et se rencontre de manière isolée. La luxation de la rotule ne se rencontre ni plus ni moins que dans les autres races.

Cependant eu égard à sa morphologie, deux maladies du squelette sont plus à même de se rencontrer chez la race :

- La hernie discale tout d’abord est un trouble classique pour cette race qui apparaît avec l’usure prématurée du cartilage. Cette affection touche le plus souvent les Bouledogues que l’on a fait sauter sur les pattes arrières durant leur jeunesse.

- Ensuite mais un peu plus rarement, la chondrodystrophie qui provoque un raccourcissement des os pouvant aller jusqu’à provoquer des troubles locomoteurs importants.

Concernant les troubles respiratoires, le Bouledogue connaît les mêmes que toutes les races à face plates, braccicéphales et au crâne large.

L’élongation du voile du palais tout d’abord entraîne l’obstruction plus ou moins importante du pharynx quand le chien inspire.

Ce problème peut nécessiter un intervention chirurgicale. La sténose des narines appelée aussi « narine pincées » provoque une gêne respiratoire pouvant aller jusqu’à forcer le chien à inspirer par la bouche pour pallier au manque d’oxygène.

Les cas les plus graves doivent être traités chirurgicalement.

L’œdème du larynx , qui est un trouble ponctuel, apparaît surtout chez le sujet en cas de stress ou de coup de chaleur, ou même les deux réunis.

Il se détecte facilement : le chien respire difficilement et racle lorsqu’il inspire. Cette situation nécessite d’intervenir rapidement en le plaçant autant que possible dans un endroit frais et le rafraîchir  en l’arrosant d’eau fraîche de manière abondante.

Il faut calmer l’animal et le en urgence lui faire pratiquer par un vétérinaire une injection de cortisone.

Concernant les troubles cardiaques ils sont aussi très rares et le plus souvent on rencontrera le souffle au cœur qui se décèle très rapidement chez le chiot lors de l’examen vétérinaire qui accompagne les premiers vaccins. Le plus souvent le souffle au cœur est amené à disparaître dans le mois qui suit , si ce n’est pas le cas l’examen par un vétérinaire cardiologue s’impose.


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